
Titulaire d’un master cum laude de l’Université de Berne, du brevet d’avocat et du diplôme de notaire, Me Serge Métrailler s’est illustré tout au long de son parcours par sa capacité à concilier les intérêts des entreprises et des travailleurs. Convaincu du rôle essentiel du partenariat social, il a initié de nombreuses solutions innovantes en faveur du tissu économique valaisan.
Connu et reconnu pour sa parfaite connaissance des dossiers, son caractère affirmé et sa droiture, il incarne une vision exigeante du service public et de la loyauté professionnelle. Son adage – dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit – guide chacune de ses actions.
Bilingue, il a œuvré comme un véritable trait d’union entre les sensibilités linguistiques et politiques du canton, contribuant à renforcer l’unité et la reconnaissance de l’Association Valaisanne des Entrepreneurs (AVE) qu’il a dirigée durant près de trois décennies. Il a négocié la convention nationale du secteur de la construction, siégé à la commission paritaire suisse de la branche, animé des conférences et dispensé des cours de formation.
Auteur et négociateur de conventions collectives majeures, il est notamment à l’origine :
- de la CCT portant sur la retraite anticipée dans le secteur de la construction,
- de la CCT relative à la prévoyance professionnelle,
- d’un modèle novateur d’annualisation du temps de travail,
- d’un contrat parapluie de protection juridique globale, unique en Suisse,
- et de la professionnalisation de la Commission Paritaire Professionnelle du bâtiment.
Un engagement politique et institutionnel reconnu
Son engagement politique s’est également traduit par douze années au Grand Conseil valaisan, où il a défendu les entreprises tout en préservant une forte fibre sociale. Comme président de la Commission de Justice, il a gagné l’estime de toutes les sensibilités grâce à sa rigueur et à son impartialité. Membre de la Commission de gestion durant huit ans, il a mis son expertise juridique et bancaire au service de la collectivité.
Pionnier du partenariat public-privé, il a présidé l’Association pour le renforcement des contrôles de chantiers, instaurant une structure indépendante et professionnelle. Sous son impulsion, le badge cantonal contre le travail au noir – une première suisse – a vu le jour en 2025, simplifiant les démarches des entreprises respectueuses des normes.
Enfin, comme membre du conseil de fondation de la Caisse de pension de la construction (CPPV), il a contribué à son essor et à la consolidation de sa stabilité financière, au bénéfice des travailleurs du secteur.